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Aggiornamento
1980-2001

quis Remigius?

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I. Opere

II. manoscritti

III. Letteratura

Ch.T. Davis, Dante's ltaly and other essays, Philadelphia 1984, pp. 137-65 (Education in Dante's Florence), 198-223 (An early Florentine political Theorist: fra Remigio de' Girolami), 338-39. Recensione, MD 17 (1986) 311.

STEFANO CAROTI, MIRABILIA, SCETTICISMO E FILOSOFIA DELLA NATURA NEI QUODLIBETA DI NICOLE ORESME, «ANNALI DELL'ISTITUTO E MUSEO DI STORIA DELLA SCIENZA DI FIRENZE» 9 (1984/1) pp. 3-20.

ID., Melanchthon's Astrology, AA.VV., 'Astrologi hallucinati'. Stars and the End of the World in Luther's Time, Edited by Paola Zambelli, Walter de Gruyter, Berlin - New York 1986, pp. 109-121.

J.M. McMANAMON, Funeral oratory and the cultural ideals of Italian Hamanism, Chapel Hill & London 1989 [BiblSMN-Campo 50.43], 8, 168, 301, 311.

Integrazioni e correzioni sul casato dei Girolami in Nuova cronologia, AFP 60 (1990) 174-75: 7 apr. 1289.

Julian Roberts (GB), lettera 25.VIII.1990, mi comunica tesi PHD, Oxford Univ. College: A Study of the treatise "De via paradisi" by RdG, con integrale trascrizione del trattato. Esemplari depositati in Bodleian Library, e in Pontifical Institute of Mediaeval Studies (Toronto), in attesa d'edizione.

4.VIII.2013.

P.-M. GILS, S. Thomas écrivain, in Thomae de Aq. Opera omnia t. 50, Super Boetium..., Roma-Paris 1992, 175-209 (datata 7.III.1986), specie pp. 175-91 Ecriture e graphies. Interessa non poco, e con molte pertinenze, lo spoglio del medesimo genere fatto in Remigiana (1982) §§ 13 ss.

M.L. Lord, Virgil's Eclogues, Nicholas Trevet, and the harmony of the spheres, «Mediaeval studies» 54 (1992) 186-273 [cart. "Nicola Trevet"]. Interessa la sezione "musica" della Divisio scientie 13).

J.-P. Torrell, Initiation à saint Thomas d'Aquin. Sa personne et son oeuvre, Fribourg-Paris 1993, 554-55, 584a voce "Panella", 585b voce "Rémi"; 2e éd. revue et augmentée d'une mise à jour, Fribourg-Paris 2002; 3e éd., Fribourg-Paris 2008 [presso p. Marino]: riproduce esattamente il contenuto di 2e éd., senza aggiornamento alcuno.

Emilio Panella, SOPMÆ IV (1993) 259-60.

T. Rupp, Common = of the commune: Private property and individualism in Remigio dei Girolami's De bono pacis, «History of Political Thought» 14 (1993) 41-56. Dalla conclusione: «De bono pacis demonstrates that in the question of property rights, there are not two mutually exclusive options: either there is an individual inalienable natural right to property, or there is no private property and the state owns everything. Rather, the picture is more complex. According to medieval custom, more than one entity could have rights in the same piece of property: both serf and landlord had rights over manorial property, for example. Further, along with rights came responsibilities, such as the serf's responsibility to labour on his lord's property. Similarly, Remigio recognizes that individual owners have rights in their property and, under ordinary circumstances, can exercise those rights unimpeded. The citizens also have a responsibility towards the common good, however, and in time of necessity, for the good of peace, must allow the commune to exercise its rights over their property. As the countries of eastern Europe struggle not only with tangled property claims but also with the transition from socialism to capitalism, perhaps they would do well to consider the ideas of medieval theorists like Remigio dei Girolami» (p. 56). T. Pugh Rupp, Ordo caritatis: The political thought of R. dei G. (PhD dissertation, Cornell 1988), Ann Arbor (Mi), Univ. Microfilms International 1988.

L.-J. Bataillon [† Paris 13.II.2009], Rémi de Florence, «Revue des sciences philosophiques et théologiques» 77 (1993) 83-85. Recensione critica della letteratura remigiana degli anni '80-'90. La riproduco qui, sorvolando le note in calce.

Remi de Florence. - Si Remigio dei Girolami n'était certes pas un inconnu pour les historiens des doctrines, il n'avait guère été étudié jusqu'ici que de façon très partielle. Les nombreuses recherches qu'a menées E. PANELLA ces dernières années sur le dominicain florentin permettent de beaucoup mieux connaître sa personnalité et ses positions doctrinales. Une des clarifications les plus importantes apportées par E. P. concerne la chronologie des écrits de Remi telle qu'on peut l'établir par un examen détaillé des manuscrits, en partie autographes, qui nous les ont transmis. En étudiant les renvois d'un ouvrage à l'autre, les citations et allusions historiques datables solidement, le P. P. arrive à établir une table chronologique des oeuvres principales du dominicain florentin (Un'introduzione).

L'un des ouvrages qui nous éclaire le mieux sur l'équilibre général de l'enseignement de Remi est son introduction à la philosophie, une Diuisio scientie, antérieure à 1295, qui montre bien comment ce genre littéraire a relativement peu évolué depuis les accessus antérieurs si bien étudiés par Cl. LAFLEUR. Une des caractéristiques du texte de Remi est l'importance accordée aux «sciences» magiques; le soin qu'il prend a en montrer la perversité, tend à indiquer que ces pratiques avaient pris de l'importance dans la Florence de la fin du XIIIe siècle.

Le Contra falsos theologie professores est postérieur à la Diuisio scientie; une édition partielle (ch. 5-37) en avait été donnée par le P. P ANELLA. Le texte complet vient d'ètre édité par F. TAMBURINI, avec une préface de Ch. TILL DAVIS, dont le P. P. dit grand bien, ce qui lui donne occasion d'apporter |84| quelques précisions supplémentaires sur cet ouvrage et quelques autres de Remigio (Remigiana).

C'est durant les années scolaires 1297-1299 que Remi dei Girolami, alors probablement quinquagénaire, a enseigné les Sentences à Paris. Nous avons conservé une question de subiecto theologie qui a dû être sa leçon inaugurale et dont nous devons l'édition à E. PANELLA; il s'y montre très attaché à S. Thomas et au Thomas de la Somme et réfute aussi bien Henri de Gand que Gilles de Rome; dans un curieux passage il se plaint du peu de sérieux de certains objectants qui parlent modo gharlandico et puerili magis quam theologico et dans lequel il se dit senex. En annexe sont publiés quelques textes connexes: le discours d'adieu de Remi à ses étudiants avec l'éloge de son successeur Bernard de Clermont, un prologus où il compare la sagesse biblique à la monnaie et un sermon sur l'avarice où, parlant des bons usages de l'argent, il fait l'éloge du fiorin.

Les traités politiques de Remi sont très marqués par la situation florentine de son temps, déchirée par les rivalités des guelfes blancs et noirs, puis de ces derniers entre eux, avec leur cortège de violences, d'exils et de meurtres, par les essais manqués de pacification des légats pontificaux avec les interdits qui en sanctionnaient les échecs, toutes choses expliquées en détail dans l'intéressante introduction d'E. PANELLA. Dans le De bono communi, écrit probablement entre 1301 et 1304, Remi traite de la supériorité du bien commun, c'est-à-dire en fait du bien de la Commune de Florence, sur le bien particulier. L'accumulation des exempla et des rationes y est quelque peu lassante, mais témoigne d'une solide culture classique et philosophique, d'un goût pas toujours très sûr pour les jeux de mots, ainsi «Florentia» devenue non seulement «Flerentia» mais aussi «Firenze» à cause des Fi que provoque sa mauvaise odeur. Le traité plus court et de peu postérieur, De bono pacis, est beaucoup plus concret: Remi y propose une sorte de prescription pour les violences et dommages ayant eu lieu lors des différentes révoltes et coups d'état.

|85| Remi a tenu au moins deux questions quodlibétiques dont le texte nous a été conservé et qui sont éditées par l'infatigable E. PANELLA, mais il y a des indices qu'il a pu en disputer davantage. Le second de ces quodlibets est dit avoir eu lieu apud Perusium in curia; ce qui entraîne une période entre 1304 et 1307. Le Quodlibet I, antérieur, suppose normalement que Remi a reçu le titre de Maître en théologie qui lui a été conféré par Benoît XI, donc après octobre 1303. Dans ces quodlibets, comme dans ses autres oeuvres, Remi se montre disciple fidèle de son maître Thomas d'Aquin; c'est non seulement dans le sens, mais souvent avec les propres paroles de celui-ci que le dominicain florentin résout des questions alors chaudement débattues: Vtrum deus possit facere materiam sine forma (Qdl I, 1 et II, 1), Vtrum Spiritus sanctus distingueretur personaliter a Filio si non procederet ab eo (I, 2), Vtrum in Christo sit tantum unum esse (I, 4); Vtrum in angelo sit idem suppositum et natura (I, 7); Vtrum cum Deus sit unus et simplex possit producere plura (II, 2); Vtrum Deus possit producere in actu infinita et plus quam infinita (II, 3). Il y a beaucoup de choses intéressantes dans les autres questions qui témoignent de la vitalité intellectuelle qui pouvait se manifester dans un studium dominicain.

STEFANO CAROTI, L'astrologia, AA. VV., Federico II e le scienze, Palermo (Sellerio editore) 1994(?), pp. 138-51.

S. THOMAE DE AQVINO Quaestiones de quolibet, [ed. R.-A. Gauthier].  Ed. Leon., t. XXV.1-2.  Roma - Paris: Commissio Leonina - Les Éditions du Cerf, 1996.

E. Marino, MD 27 (1996) 533 n. 527: «Remigio de' Girolami fa la 'reductio' di tutte le arti a Cristo nella sua opera "Divisio scientie", pubblicata da PANELLA E., Un'introduzione alla filosofia..., in "Memorie Domenicane", N. S. n. 12 (1981), pp. 27-126. La 'Divisio scientiae' di fra Remigio è stata la fonte letteraria che ha guidata la 'inventio' di Andrea Bonaiuti nella visualizzazione delle scienze in rapporto alla teologia nell'affresco "Trionfo di s. Tommaso' nella Sala capitolare (ora comunemente detto 'Cappellone degli Spagnoli') in S. Maria Novella di Firenze: cfr. MARINO E., Santa Maria Novella e il suo spazio culturale, Estratto da "Memorie Domenicane", Pistoia 1983, pp. 14-17».

Non sono certo che la Divisio scientie di Remigio sia stata fonte letteraria diretta della rappresentazione delle scienze nel capitolo di SMN (talune significative divergenze lo farebbero escludere). Importante invece è sottolineare il genere didattico di tale divisio, lezione introduttiva ai corsi filosofici e dunque frequentatissima nel sistema scolastico. Bisognerebbe metter mano su qualche esemplare manoscritto di divisio scientie che fotografi lo stadio espositivo di metà '300, più prossimo cronologicamente alla raffigurazione fattane da Andrea di Bonaiuto. Ma alla fine troverei più congruo ed economico il percorso dell'oralità: il lettore in carica (quello primario o quello in naturis) avrà raccontato al pittore Andrea quel che comunemente insegnava e s'insegnava in aula circa gerarchia e subordinazione delle discipline.

M.M. Mulchahey, "First the Bow is Bent in Study...". Dominican Education before 1350, Toronto (Pont. Inst. of Med. Studies) 1998, 606a: molto su Remigio.

MARGARET ATKINS, University of leeds (UK), 14.i.1999: «Dear Fr Panella, (...). The reason that I am writing is that I have become interested in translating into English some of the political treatises of Remigio dei Girolami. I have already drafted a version of he De Bono Pacis ad the De Bono Communi, and I am hoping also to include the De Peccato Usure, the De Iustitia, and perhaps a small number of sermons on relevant themes. (...). I also need to decide at whom I am aiming the annotations. So many people might be interested in these texts - church historians, philosophers, theologians, Dante scolars - and I may need quite a range of type of notes».

C. Iannella, Giordano da Pisa. Etica urbana e forme della società, Pisa (Ed. ETS) 1999, 244b.

M.S. Kempshall, The Common Good in Late Medieval Political Thought, Univ. of Oxford (Clarendon Press) 1999, 293-315  (R. dei G. - The Order of Love), 316-338 (R. dei G. - Peace and Order), 369. «Without this support, I would not have had the opportunity of refining a D.Phil thesis into a book» (viii); letteratura ed edizioni remigiane conosciute si arrestano al 1980.

L. Pellegrini, I manoscritti dei Predicatori, Roma (Istituto Storico Domenicano) 1999, 467b.

J.-P. Boyer, Florence et l'idée monarchique. La prédication de Remigio dei Girolami sur les Angevins de Naples, in AA.VV., La Toscane et les Toscans autour de la Renaissance. Cadres de vie, société, croyances. Mélanges offerts à Charles-M. de La Roncière, Aix-en-Provence 1999, 363-76. Bel contributo. Studia i sermoni remigiani relativi a personaggi angioini, specie re Roberto; implicanze di filosofia politica e del modello statuale "regno/comune"; geografie politiche del triangolo Regno-Papato-Firenze. http://eprints.unifi.it/archive/00002133/01/100-Boyer.pdf

Quanto al sermome in ricevimento di Carlo di Valois (1-5 nov. 1301), il Boyer è del parere (pp. 368-69) che l'auspicato regno («ut regno adipiscatur») non sia quello di Sicilia (da sottrarre al possesso reale detenuto dagli aragonesi) ma a un regno toscano pensato da papa Bonifacio per sottrare la Toscana al dominio dell'Impero; così almeno "si sussurrava". «Remigio le décrit comme détenant, en puissance, un pouvoir royal, et sur le point d'obtenir un royaume. Il ne sauret songer à l'Aragon, auquel Charles a renoncé, encore moins à 1a Sicile. Le Valois doit y conduire une expédition, mais au service de l'Église et du roi de Sicile en personne: Charles II. Quant à ses prétensions sur l'empire de Constantinople, le terme de regnum ne convient pas. Souvenons-nous, alors, que Boniface VIII lui avait conféré des charges prestigieuses en Italie centrale. D'un autre côté, le pape s'efforçait, depuis quelque temps, de détacher la Toscane de l'Empire. Je sais qu'il n'entra jamais dans ses vues d'en faire un royaume pour Charles de Valois. Remigio nous révèle, pourtant, les rumeurs qui coururent à l'époque» (p. 368).

T. Rupp, Damnation, individual and community in R. dei G.'s De bono communi, «History of Political Thought» 21 (2000) 217-36.

«Abstract: The fourteenth-century Florentine Dominican Remigio dei Girolami has traditionally been regarded as an extreme anti-individualist. As evidence for his extremism, commentators typically point to objection eleven of his 1302 treatise De bono communi, which appears to argue that the superiority of the common good over individual good requires that a citizen be willing to be damned to hell in preference to his commune's damnation. I believe, however, not only that this traditional interpretation has been influenced by historiographical cirumstances, but also that the argument of the crucial objection eleven has been misunderstood. When read correctly, taking into consideration Remigio's use of both Aristotelian (wholes and parts) and Biblical (the order of charity) political languages, both the passage and the treatise as a whole are seen to be more interesting and more complex than can be dismissed with the phrase 'extreme anti-individualism'» (p. 217).

P. von MOOS, «Public» et «privé » à la fin du Moyen Âge. Le «bien commun» et la «loi de la conscience», «Studi medievali» 41 (2000) 505-48, in particolare pp. 525-29.

Testi del trattati politici remigiani conosciuti e citati solo tramite De Matteis, La “teologia politica comunale” (1977): questa edizione «serait à refaire entièrement», stimava il recensore, «Rassegna di letteratura tomistica» XIV (1981) 454. Ch.T. Davis, Dante's Italy and other essays, Philadelphia 1984, 201 n. 12: «Unfortunately De Matteis' transcription is marred by many errors, she is not always able even to distinguish between the end of one sermon and the beginning of another».

Analisi e interpretazione di von MOOS rigorosamente "dottrinali", senza riferimento alcuno alla situazione fiorentina degli anni 1301-04. Mentre la drammatica situazione politica di quegli anni è inscindibile dalla proposta di pacificazione incardinata ed elaborata nel "bene comune" remigiano. Lettura "logica", anziché "storica".

Sylvain Piron, Le poète et le théologien: une rencontre dans le studium de Santa Croce, «Picenum Seraphicum» 19 (2000) 87-134.

F. Ragone, Girolami, Girolamo [di Salvi del Chiaro] de', «Dizionario biografico degli Italiani» 56 (2001) 518-20.

P.J. Osmond, Catiline in Fiesole and Florence, «International Journal of the Classical Tradition» 7 (2000) 3-38; cf. 16-17 n. 30.

G. BRUNETTI - S. GENTILI, Una biblioteca nella Firenze di Dante: i manoscritti di Santa Croce, AA. VV., Su alcuni libri in bibliotecche d'autore, Roma 2000, pp. 21-55. estratto "BRUNETTI"

G. D’Onofrio (a cura di), La divisione della filosofia e le sue ragioni, Cava dei Tirreni, Avagliano Editore, 2001.

Sonia Gentili, Girolami, Remigio de', «Dizionario biografico degli Italiani» 56 (2001) 531-41. Pregevole voce di dizionario. Consigliabile a chiunque cerchi una sintesi organica su Remigio.

NB: «sita nel sesto S. Pier Scheraggio» (532a §1°) è la chiesa/popolo Santo Stefano a Ponte, non la «cappella dedicata a S. Zenobi» (in Santa Reparata)

«ordinazione (non ordinamento) diaconale o presbiterale» (532b ult§)

«capitolo (non consiglio) generale» (533a §1°), due ben diversi organi di governo

"chiose autografe di Remigio" al ms G 1.695 (540b §3°) è attribuzione (falsa, a mio giudizio) ripresa dall'Orlandi; fintanto che l'autrice non produca nuove personali ragioni.

2002 ss ...

Remigio dei Girolami

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